Mordu de la pêche de Cyril Chauquet est le livre du célèbre animateur TV de l’émission du même nom. Beaucoup de fans l’attendaient avec impatience. Dans ce livre très illustré en photos exclusives, Cyril Chauquet nous fait voyager à travers le monde grâce à ces histoires et anecdotes de pêche les plus insolites, les plus incroyables et parfois même les plus dangereuses. Vous découvrirez dans ce livre toutes les coulisses de Mordu de la pêche, les liens forts qu’il entretient avec son équipe et les galères que peuvent être un tournage de d’émission de pêche unique en son genre.
NB : cet article a pour but de vous décrire brièvement les chapitres du livre. En aucun cas il représente son contenu complet. Par exemple, dans le chapitre 7, je ne mentionne que la technique de la pêche à la truite, mais dans le livre il y a bien d’autres poissons mentionnés 😉
- Editeur : de l’Homme; Illustrated édition
- Date de sortie : (15 avril 2021)
- Langue : Français
- Broché : 208 pages
Pour acheter le livre :
Mordu de la pêche : Table des matières
Chronique et résumé du livre Mordu de la pêche
- Introduction
- Chapitre 1 : De la France au Québec
- Chapitre 2 : La naissance de Mordu de la pêche
- Chapitre 3 : Les peurs de Cyril Chauquet
- Chapitre 4 : Présentation de l’équipe de tournage
- Chapitre 5 : La fois où il a failli se couper le pied avec une machette
- Chapitre 6 : Quelques techniques de pêche en eau douce
- Chapitre 7 : Des astuces pour prendre du poisson
- Chapitre 8 : Voyage en pays urbain
- Chapitre 9 : La fois où Cyril s’est piqué avec le dard d’une raie
- Chapitre 10 : 3 combats épiques
- Chapitre 11 : Les meilleurs façons de manger du poisson fraichement pêché
- Chapitre 12 : Mais en étant écoresponsable
- Chapitre 13 : la peur de mourir
- Conclusion
Introduction
Depuis plusieurs années, Cyril Chauquet réfléchie à comment il pourrait répondre à de nombreuses questions à propos de l’émission : qui sont les caméramans ? Que fait-il lorsqu’il n’est pas en tournage ? Comment se passent les coulisses ? Jusqu’au jour où il a fait la connaissance “d’un gars super cool” qui lui a dit “Cyril, je suis tes aventures, je te connais bien, et en plus je suis rédacteur de livre”…
Chapitre 1 : De la France au Québec
Cyril Chauquet est né à Saint Etienne mais nous explique ne pas y avoir vraiment vécu. Ses parents sont originaires de la région Auvergne-Rhône-Alpes et ont déménagé dans les montagnes de Haute-Savoie lorsqu’il était jeune. D’ailleurs, on lui demande souvent comment il a pu développer la passion pour la pêche alors qu’il a grandi dans une région montagneuse. N’étant pas une famille de pêcheur, le mystère reste entier.
Quand on demande à Cyril quels sont ses endroits préférés dans le monde; il répond le Grand Nord du Québec, l’Amazonie et la Basse-Californie, au Méxique. Le Québec est très riche en rivière et en lacs et les paysages sont à couper le souffle. C’est principalement pour ces raisons qu’il décide de s’y installer.
Chapitre 2 : La naissance de Mordu de la pêche
Lorsqu’on demande à Cyril comment il en est arrivé à créer une émission sur la pêche, sa réponse est simple : “J’aimais trop pêcher”. Mais à la base il ne voyait absolument pas comment vivre de sa passion pour la pêche. Selon lui, ce n’était qu’un passe temps mais pas un métier où on pouvait gagner sa vie. Il a donc fait des études franco-américaines et a obtenu une licence en commerce international. Le premier métier de Cyril Chauquet consistait à acheter des surplus de composants électroniques qu’il revendait ensuite. Il a ensuite fait différents jobs mais a toujours gardé sa passion pour la pêche. Dès qu’il avait un moment, il pêchait.
La naissance du concept
Dans un de ses emplois, Cyril travaillait pour un tour opérateur, c’est-à-dire une personne qui organisait des expéditions de pêche partout dans le monde. Son job était de trouver des endroits de pêche très peu connus. Sur site, l’une de ses fonctions étaient de trouver des partenaires, trouver des endroits pour accueillir les pêcheurs et surtout identifier des bons spots de pêche. C’est alors qu’il a commencé à analyser ce qui se faisant dans le monde des émissions de pêche et Cyril s’est dit qu’il y avait certainement un nouveau concept à créer dans ce domaine : se servir de la pêche comme prétexte pour faire découvrir le monde et les nombreuses aventures qui s’y rattachent…
Après de nombreuses galères afin de convaincre des acteurs majeurs dans le domaine audiovisuel, Cyril s’associe à une boîte de production à Montréal pour produire les 13 premiers épisodes de Mordu de la pêche.
Chapitre 3 : Les peurs de Cyril Chauquet
On peut être un aventurier très téméraire mais avoir tout de même certaines peurs. Car bien que Cyril n’éprouve quasiment aucune crainte à côtoyer certains des animaux les plus dangereux comment les requins ou les alligators, il nous apprend son aversion pour les araignées !
Un jour, lors d’un tournage, l’équipe de Mordu de la pêche est amenée à dormir dans un hamac situé dans un espèce d’abri totalement ouvert en plein cœur de la forêt amazonienne du Brésil. Au moment de se coucher, Cyril regarde au plafond en l’éclairant avec sa lampe frontale. Il se rend compte à ce moment là que le plafond est rempli d’araignées et elles sont tout simplement gigantesques ! Pour éviter qu’elles ne grimpent sur son lit de fortune, Cyril et son équipe ont l’idée d’asperger les cordes de leur hamac de produit anti-moustiques en espérant que cela suffise à les dissuader. Mais les araignées ne sont pas les seuls à être très présents en forêt amazonienne, il y a aussi les fourmis “balle de fusil”. Elles sont nommées ainsi en raison de la puissance de leur piqûre qui provoque de très vives douleurs.
Est-ce qu’ils ont bien dormi ? Et bien étrangement oui…
La deuxième grande phobie de Cyril Chauquet comme il l’explique dans son livre Mordu de la pêche, ce sont les hauteurs. Oui, il a le vertige… D’ailleurs pour les plus attentifs, on peut parfois observer dans ses émissions une certaine hésitation quand il doit se lancer en descente en rappel.
Et sa dernière phobie, et c’est sans doute la plus cocasse : Cyril a peur de la ville ! Comme il l’explique, il peut dormir comme un bébé au milieu de la jungle entouré de prédateurs mais se sent assez mal en milieu urbain. En effet, il comprend assez bien comment fonctionnent les animaux sauvages mais trouve l’être humain trop imprévisible. Ainsi, il vérifie par exemple à deux fois que sa porte est bien fermée à clés afin que personne ne puisse s’introduire chez lui la nuit
Chapitre 4 : Présentation de l’équipe de tournage de Mordu de la pêche
Dans son livre, Cyril les appelle tout simplement “Mes extraordinaires partenaires d’aventure”. D’ailleurs il précise qu’il n’aurait pas pu écrire ce livre sans parler d’eux, et que sans eux il n’y aurait tout simplement pas d’émission Mordu de la Pêche.
Pour ce type de tournage, l’équipe doit être restreinte. Il est en effet impératif de voyager léger car elle est souvent amenée à se déplacer dans de petits avions ou des 4×4 et tourner dans des endroits étroits au milieu de l’eau ou en pleine jungle. Donc plus l’équipe est restreinte, mieux c’est.
Pour le tournage, il y avait deux choses importantes au yeux de Cyril : la première, c’est qu’il devait y avoir deux caméras qui tournent en même temps afin de présenter des angles différents : une qui filme depuis la canne à pêche par exemple et l’autre qui filme l’environnement : un poisson qui saute, un crocodile qui plonge ou… un éléphant qui charge.
Le caméraman occupe donc une place très importante dans l’équipe de Mordu de la Pêche. Jacques Desharnais était un de ceux-là. Jacques avait été caméraman pour l’armée, il avait donc l’habitude de ce type de tournage. Et avec lui le rythme était soutenu, les tournages duraient du matin au soir. Jacques s’occupait également du son, ce qui est une énorme charge pour un seul caméraman. Mais au bout d’environ 3 saisons, il a décidé d’arrêter car il avait l’impression d’avoir fait le tour.
La deuxième chose importante, c’est d’avoir un son exceptionnel, car c’est ce qui fait aussi le succès de ce type d’émission. Le son permet de se sentir en plein cœur de l’action et le téléspectateur a vraiment l’impression d’y être. Il est important de retranscrire aux téléspectateurs différents sons tels que les remous d’un poisson, le bruit des vagues sur la coque, les expressions des locaux ou le vrombissement des moteurs des embarcations.
Quid du réalisateur ? Normalement, dans une équipe de tournage, il y a un réalisateur pour superviser l’ensemble de la série. Mais pour Mordu de la Pêche, c’est Cyril Chauquet qui s’occupe aussi de cette partie. Il nous dit dans son livre que cela est plus pratique, de plus cela permet d’avoir une équipe plus restreinte comme expliqué en début de ce chapitre.
Chapitre 5 : La fois où il a failli se couper le pied avec une machette
La vie d’aventurier n’est pas toujours facile, et même parfois dangereuse. Ainsi, dès qu’il regarde sa cicatrice, Cyril se rappelle la fois où il a failli se couper le pied avec sa machette.
L’anecdote suivante se passe en pleine forêt amazonienne. Mais pourquoi toujours aller dans des endroits totalement isolés pour pêcher les plus gros poissons ? Et bien, il s’agit d’une triste réalité aujourd’hui. A cause de la surpêche, de la pollution ou du réchauffement climatique, les gros poissons se font de plus en plus rares. Il faut donc aller les chercher de plus en plus loin. Mais imaginez un seul instant le périple que c’est rien que pour se rendre sur les lieux de pêche. Il faut parfois prendre tous types de véhicules, comme un avion pour se rendre en pleine forêt. Ensuite, il faut souvent naviguer pendant des heures avant d’établir un camp de base. Mais ce n’est pas tout car pour rejoindre certains sites de pêche, il faut parfois marcher de nombreuses heures avec tout le matériel (matériel de pêche, caméras, etc.)
Il faut donc se rendre compte de la dangerosité de ce que représente l’émission, car loin de tout il y a un réel danger de mort. Même si bien sûr l’équipe est équipée de téléphones satellite. Le temps que les secours arrivent (si ils arrivent à se rendre dans la forêt), il peut être trop tard.
En disant tout cela, Cyril se rend compte qu’il ne lui ai jamais rien arrivé de grave jusqu’à maintenant, sauf que cette fois, cela aurait pu être terrible…
Avant le départ pour leur campement, un habitant de Manaus a offert à Cyril une magnifique machette extrêmement bien affutée. Connaissant bien la densité de la forêt, il a jugée que cette machette était indispensable à leur périple. Cependant, les machette au Brésil sont plus longues que celles que Cyril utilise habituellement.
En ce qui concerne les règles de sécurité lorsqu’on utilise une machette, elles sont en fait assez simples. Règle numéro 1 : toujours faire le mouvement vers l’extérieur pour éviter justement de se couper un membre inférieur.
Effectivement, la machette est très efficace dans cette forêt dense. En continuant d’avancer, Cyril se retrouve face à une liane qui bloque complètement le passage. Dans sa tête il se dit qu’il devra donner un coup assez fort mais que probablement, au vu de l’épaisseur de la liane, il faudrait certainement s’y reprendre à deux fois pour la sectionner totalement. Cependant il a du mal à avoir un bon angle d’attaque, mais comme il se dit qu’il devra s’y reprendre à deux fois, ce n’est pas si important. Premier coup de machette : la liane est coupée propre nette et la machette finit sa course dans la cheville de Cyril. Aussitôt, il regarde la blessure pour s’apercevoir que finalement seule la pointe de la lame a pénétré dans la peau, quelle chance !
Il s’agit d’un rappel très sérieux sur la dangerosité de ces aventures. Imaginez si l’artère tibiale avait été sectionnée, que ce serait-il passé ?
La première chose aurait été de faire un garrot bien entendu, puis chercher un endroit suffisamment dégagé pour appeler les secours avec le téléphone satellite. Mais combien de temps cela aurait pris pour être pris en charge ? Certainement assez d’heures pour se vider de son sang…
Chapitre 6 : Quelques techniques de pêche en eau douce
La pêche est-elle une question de chance ? Bien sûr, la chance occupe une petite partie dans la pratique de la pêche, mais Cyril Chauquet est sûre d’une chose : un bon pêcheur finira presque toujours par trouver une façon de faire mordre un poissons.
Dans ce chapitre, l’auteur répertorie des enseignements tirés de son expérience en eau douce.
Bien connaître le comportement de ses leurres
La plupart des pêcheurs savent que tel leurre est indiqué pour une espèce, que deux leurres de surface peuvent avoir des animations différentes, comme un comportement erratique ou linéaire par exemple. Que certains poissons vont mordre non pas par faim mais parce qu’un leurre les aura “énervés”. Bref, chaque bon pêcheur utilisera une variété de leurres de tailles et de couleurs différentes.
Développer son “sens de l’eau”
Difficile d’expliquer certaines choses lorsque l’on pêche. Cependant, à force d’apprendre au bord de l’eau et de réfléchir, on arrive facilement à “sentir” la pêche.
Avec les années, Cyril Chauquet a appris a décoder les indicateurs qui ne mentent pas : le courant, la forme de la rive, la présence de structures naturelles, etc. Dans ces cas-là, savoir qu’un poisson n’est pas très friand des eaux libres est un avantage certain.
Mais avoir le sens de l’eau c’est aussi par exemple repérer les différences de couleur d’eau. Une eau sombre occasionne des difficultés pour le prédateur à repérer sa proie, ainsi un leurre voyant ou bruyant est conseillé.
Comprendre le comportement du poisson
Généralement, un poisson est opportuniste : soit il est en recherche de proie, soit il se cache, soit il se tient en embuscade. Les proies et les prédateurs sont donc généralement très proches les uns des autres. Si on arrive à identifier les proies, on trouve généralement les prédateurs.
Chapitre 7 : Des astuces pour prendre du poisson
L’une des choses qui motivent le plus Cyril à la pêche, c’est le mystère qui entoure cette pratique. Effectivement, nous connaissons mal le comportement des poissons. En revanche on connait mieux les mammifères pas exemple puisqu’ils évoluent avec nous.
Mais ce qui le motive aussi, c’est l’approche qui est faite pour déclencher l’attaque du poisson sur le leurre. Analyser l’habitat, deviner où se cache le poisson pour enfin le faire mordre est très excitant pour Cyril.
Calcul de dépense d’énergie
Pour l’auteur, un poisson fait toujours un espèce de calcul : dès qu’il repère une proie, il est capable de savoir très rapidement et instinctivement quelle énergie ça va lui demander pour attraper sa proie et qu’est-ce que ça va lui apporter une fois mangé.
C’est la même chose avec la vie terrestre : le léopard dépensera moins d’énergie à attaquer une bête blessée ou faible qu’une autre qui lui demandera une dépense d’énergie plus élevée.
La pêche de la truite en lac
La truite est très rusée et dispose d’une vue exceptionnelle. Elle peut donc repérer facilement le pêcheur sur la rive mais aussi le fil et même l’hameçon. Pour pêcher la truite en lac, Cyril nous explique ses différentes techniques. La première consiste à pêcher à la traîne (troller au Québec) avec une canne à mouche et une mouche comme appât. Certaines coulent plus vite que d’autres. Il convient d’utiliser plusieurs mouches pour couvrir différentes couches d’eau. Cette technique à la traîne permet de couvrir beaucoup de d’eau afin de connaître les bons spots de pêche. Mais Cyril indique dans son livre qu’il préfère pêcher en rivière à partir du bord ou dans l’eau.
Pêche de la truite en rivière
Pour pêcher la truite, Cyril adorent les rivières à courant rapide peu profondes et jonchées de rochers. Dans ces cas-là, lorsqu’il ne pêche pas à la mouche, il adore utiliser des leurres de type jerkbait. Il l’anime de façon erratique en marquant parfois des pauses en le maintenant le plus loin possible du fond afin qu’il évite de s’accrocher.
Pour la pêche de truite en petite rivière, il est important de repérer les irrégularités mais aussi les “veines de courant”. Ce sont des endroits où les truites aiment se trouver. Il suffit ensuite de lancer le leurre précisément à ces endroits.
On peut utiliser plusieurs leurres différents pour pêcher la truite en rivière. Ainsi, un des leurres les plus efficaces est le spinner (cuillère tournante). Ici la couleur est plus importante que la taille. Par exemple, avec un ciel couvert et sombre, on utilisera des spinners avec des couleurs voyantes (fluo entre autres).
La cuillère préférée de Cyril est sans aucun doute la Black Fury de la marque Mepps.
Chapitre 8 : Voyage en pays urbain
Souvent, la pêche est assimilée à des endroits sauvages à raison, car c’est bien souvent dans des endroits reculés qu’on trouve des populations importantes de poissons sauvages. Cependant, il est tout-à-fait possible de pêcher de gros poissons en zone urbaine.
Montréal
Cyril adore pêcher à Montréal car il s’agit de sa ville d’adoption. D’ailleurs, tout près du centre ville, il pêche régulièrement des achigans (appelés black-bass en France), des dorés (cousin du sandre), des brochets, des maskinongés et des esturgeons.
A Québec
A Québec, Cyril aime pêcher le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint-Charles. Dans ces eaux, on y retrouve les mêmes espèces qu’à Montréal. Et d’après les scientifiques, on retrouve une trentaine d’espèces dans le fleuve Saint-Laurent.
New York
Oui, même à New York on peut pêcher ! Près de la statue de la Liberté au large de Manhattan, on trouve une belle concentration de bars et de tassergals.
Paris
Il est également possible de pêcher à Paris dans la Seine. Le poisson roi de la seine est le silure. En effet, il n’est pas rare de trouver des individus de plus de deux mètres. On trouve également des sandres ou de grosses perches.
Chapitre 9 : La fois où Cyril s’est piqué avec le dard d’une raie
Voici une autre anecdote bien connue des fans de Mordu de la pêche. L’histoire commence le jour où Cyril Chauquet a décidé de se rendre à l’est du Honduras pour aller pêcher un poisson légendaire : le Tarpon. C’est un poisson extrêmement imposant par sa taille (on parle ici de plus de 100kg).
Pour se rendre sur le lieu de pêche (La Mosquita) il faut faire environ 3 heures d’avion à partir de la ville de La Ceiba. L’équipe se rend dans un village appelé Brus Laguna. Pour la petite anecdote, les pirates venaient cacher leurs butins et leurs bateaux ici.
Sur place, ils réussissent à trouver la seule personne qui peut les emmener pêcher à l’embouchure de la lagune, là où sont sensés se trouver les tarpons. L’heure idéale pour pêcher le tarpon est à la tombée de la nuit. Et en effet, la première touche ne se fait pas attendre. Cyril attend que le poisson prenne bien l’appât puis ferre fermement ! Il sent que le poisson est gros mais reste collé au fond. Il se dit qu’il s’agit sans doute d’un gros tarpon, mais ça peut très bien être autre chose. Rapidement, Cyril se dit qu’il se bat vraiment bizarrement : c’est lourd et ça garde le fond… En effet, il s’agit d’une très belle raie. Au final, même s’il ne s’agit pas du poisson recherché, Cyril se dit que ça vaut le coût de montrer la raie aux téléspectateurs. Cependant comme il sait que la raie est potentiellement très dangereuse à cause du venin contenu dans son dard, il demande à tout le monde de se reculer. Effectivement, le célèbre animateur Steve Irwin est mort d’une piqûre de raie, mais il faut dire que celle-ci était mal placée puisqu’il avait reçu le dard en plein cœur.
Mais l’envie de montrer le dard aux téléspectateurs est trop forte, Cyril le prend dans ses mains pour le montrer de près. Mais bien qu’il ait pris des précautions, l’accident arrive : il se plante le dard dans la main !
Les minutes qui ont suivies n’étaient absolument pas douloureuses et Cyril pense même reprendre la pêche. Mais les personnes qui sont avec lui ne sont pas du même avis. “Il faut absolument aller à l’hôpital” lui lance un membre de l’équipe. Cyril continue de pêcher, mais au bout de 5 minutes il commence à sentir sa main s’engourdir. Il comprend alors que le venin commence à agir.
Le problème c’est qu’il faut environ deux heures en bateau pour rentrer au village et il fait nuit noire. Finalement, il aura fallu environ trois heures pour rentrer car en plus de ça les conditions météorologiques s’étaient dégradées. Cyril rentre tant bien que mal au village et cherche activement un médecin, et pour ne rien arranger, un violent orage éclate, la poisse ! La douleur est maintenant à son apogée et elle est indescriptible, il faut vite agir !
Après avoir rencontré un docteur qui n’inspirait pas la confiance, Cyril retourne à l’auberge ou le caméraman et Gloria (la gérante) l’attendent. Gloria décide de contacter une femme médecin. Après l’échange téléphonique, elle apprend à Cyril qu’elle sera là d’ici une heure avec une dose d’antidote. Le calvaire touche à sa fin. Mais l’attente semble durée des heures et la douleurs est toujours aussi intense. Après la piqûre d’antidote, Cyril tombe de fatigue même si la douleur est encore présente. Cinq heures plus tard, il se réveille comme si de rien n’était. Il n’a plus qu’une envie : retourner pêcher le tarpon…
Chapitre 10 : 3 combats épiques
Le moment où Cyril affronte les poissons est toujours un moment très attendu par les téléspectateurs. Dans ce chapitre, il a décidé de revenir sur trois combats épiques.
L’aïmara
Ce bras de fer a eu lieu lors d’un des tout premiers épisodes de la série Mordu de la Pêche. Le poisson, c’est l’aïmara du fleuve Sinnamary en Guyane. Cyril avait entendu dire qu’il y avait de beaux spécimens qui pouvaient atteindre les 40 kg.
Il marche le long d’une rivière qui est en fait un bras du fleuve. Lorsqu’il aperçoit le spot idéal il décide d’y jeter son leurre. C’est un popper, un leurre idéal pour pêcher l’aïmara. Il lance le popper un peu plus loin que le spot afin de ne pas effrayer un éventuel poisson présent. Après quelques lancers et quelques animations avec son popper, Cyril réussit à attirer l’attention d’un prédateur et l’attaque violente se produit. Le poisson, se sentant piégé, donne tout ce qu’il a et bien sûr, il part en aval. Cyril sait qu’il doit faire attention car non loin de lui, il y a des gros rochers. Mais l’aïmara prend du fil et est très difficile à retenir. Sur l’instant, Cyril ne fait pas attention et perd l’équilibre. Les deux compères de combat se retrouvent à descendre la rivière ! Un moment, il reprend pied et reprend le contrôle mais constate que le poisson est parti se loger sous un arbre et finit par se décrocher ! Pas de chance…
L’arapaïma
Le deuxième poisson parmi les plus combatifs que Cyril Chauquet a affronté est l’arapaïma, vivant dans le fleuve Amazone. Il s’agit ni plus ni moins du plus gros poissons d’Amérique du Sud pouvant peser jusqu’à 200 kg !
La forme de l’arapaïma est très longiligne, ce qui lui confère une force incroyable. Il a également une particularité, celle d’avoir des écailles très solides pouvant même résister à des attaques de piranhas !
Après une longue marche à travers la jungle, Cyril arrive devant un plan d’eau qui lui semble idéal pour pêcher l’arapaïma. La particularité de ce poisson est qu’il est obligé de remonter quelques fois à la surface pour prendre l’oxygène. Bien sûr, en faisant ça l’arapaïma trahie sa présence aux yeux des pêcheurs. Cyril s’arme de patience et attend donc ce moment fatidique où le poisson remontera à la surface. Au bout d’un certain temps, un arapaïma fait surface en toute discrétion. Cyril saisie l’occasion et lance son appât non loin du poisson mais pas trop près non plus pour ne pas le faire fuir. Et seulement quelques secondes plus tard, la bête se saisie de l’appât. C’est l’heure du ferrage puis de l’impressionnant combat qui s’en suit. Malheureusement, il y a plein d’arbres sauvages et le poisson en fait le tour. Cyril ne sent plus rien au bout de sa ligne mais il sait que l’arapaïma est toujours là. Il n’a d’autre choix que de nager et plonger jusqu’à l’arbre où le poisson s’est logé. Il réussie à le débloquer et la bataille reprend de plus belle. Cyril est à ce moment là dans l’eau et il n’a même pas pied. Le poisson semble déchainé, il saute dans tous les sens.
Après une lutte acharnée, il réussie enfin à le ramener vers le bord mais il doit faire autour des 100 kg, Cyril le ramène donc juste au bord avant de le relâcher
Chapitre 11 : Les meilleurs façons de manger du poisson fraichement pêché
Je fais un passage très rapide sur ce chapitre car l’âme de ce livre n’est pas là 😉
Dans son livre Mordu de la Pêche, Cyril Chauquet revient sur quelques façons de cuire le poisson. Il explique que le moment où le poisson est le meilleur c’est lorsqu’il est fraîchement pêché bien entendu.
Voici les 5 techniques de cuisson :
- Sur une grille de branches (on forme une grille avec le bois et on pose le poisson dessus
- Sur une tige de bois (on fait rentrer une tige de bois de part en part du poisson comme une brochette)
- Avec une pince en bois (pour cela, il faut une branche de bois d’environ 5cm de diamètre, ensuite il faut la fendre sur toute la longueur, mettre les poissons au milieu puis refermer avec l’autre moitié. Pour serrer la “pince”, on peut utiliser tout ce qui s’apparente à une corde : liane, ronce, etc.)
- Dans un four en sable (le principe est de faire un feu. Une fois qu’il a bon nombre de braises, on les récupère avec une pelle puis on les met dans un trou de sable. Pour la cuisson, on y dépose le poisson enveloppé d’aluminium)
- Sur pierres brûlantes (ici rien de plus simple puisque les poissons se disposent directement sur les pierres)
Chapitre 13 : la peur de mourir
Lors d’un tournage pour la saison 3 de Mordu de la Pêche, on a confié une mission à Cyril de pêcher un gros poisson coq. C’est un poisson qui a la particularité d’avoir une crête sur le haut de la tête. Ce poisson vit sur la côte pacifique. Ce jour-là, Cyril embarque dans un panga, un bateau typique d’Amérique centrale. Le poisson-coq étant un poisson de récif, il faut le pêcher près des rochers et des plages. Mais Cyril a une idée en tête, il tient à pêcher depuis le bord car il estime que c’est une pêche “plus proche de la nature”.
Le capitaine accepte de le débarquer sur une des nombreuses îles. Mais cela ne se fera pas s’en mal. Il y a beaucoup de houle et débarquer toute l’équipe est un enfer, et c’est en plus très dangereux. Le débarquement prend beaucoup de temps et l’équipe ne s’aperçoit pas que la marée monte très rapidement.
Cyril pêche pendant quelques minutes mais à peine le temps de commencer le tournage qu’il faut déjà absolument partir : l’eau commence à monter sur le plateau où il pêche. Grâce à un talkie-walkie, l’équipe demande à Eduardo, le capitaine de venir les chercher en toute urgence. Cyril repère le meilleur endroit où pourra se faire l’embarquement, mais une vague énorme surgit de nulle part et le nettoie complètement. Une deuxième vague arrive et emporte littéralement Cyril à l’eau. Il essaie tant bien que mal de s’accrocher à des rochers mais ils lui lassèrent les mains.
Les vagues sont énormes et Cyril se retrouve par moment sous l’eau. Dans son livre il explique que pour la première fois de sa vie il s’est dit que c’était fini pour lui ! Presque miraculeusement, Eduardo réussi à s’approcher avec la panga et sans réfléchir, Cyril saute dedans puis Eduardo met les gaz afin de sortir de ce guêpier !
Chapitre 14 : conclusion
Cyril a eu beaucoup de plaisir à partager ses aventures avec ses fans. De ses nombreuses galères à son engagement pour la planète. Sur ce point, il confie qu’il voit beaucoup de choses choquantes comme la pollution, la déforestation ou la surpêche. Il en profite également pour avoir une pensée pour les scientifiques de terrain avec qui il étudie. Mais aussi aux pêcheurs commerciaux qui essaient tant bien que mal de faire des pêche sélectives et durables.
Points forts :
- Le livre Mordu de la pêche est une véritable aventure. On a vraiment l’impression d’y être
- L’illustration est superbe. On retrouve vraiment l’ambiance de la série TV
- Se lit très bien et est agrémenté de nombreux récits
Points faibles :
- Comme je le disais, le livre est fidèle à l’esprit de la série. Si vous cherchez un livre pointu sur les différentes techniques de pêche, vous ne trouverez sans doute pas votre bonheur avec Mordu de la Pêche